Actualité Nice cote d'azur, immobilier


Présenté comme le « trait d’union ­urbain » entre la gare Thiers et l’avenue Jean-Médecin, Iconic, l’opération immobilière développée par la Compagnie de Phalsbourg, entre dans sa phase active, visible pour les Niçois. Les travaux préparatoires du chantier ont démarré cet été ; la construction commencera début 2018, pour une livraison prévue fin 2019.

Avec une architecture singulière aux allures de diamant XXL imaginée par Daniel Libeskind et ­l’agence Février Carré, « cet édifice aux facettes de ­métal et de verre sérigraphié constitue un “signal” symbolisant le renouveau de ce quartier de la gare Thiers. Plus largement, il participe aux actions d’embellissement et d’amélioration d’une grande partie du centre-ville, appelées opération "Nice Centre”, qui s’achèveront en 2019 », ­explique Alain Philip, directeur général des services techniques de la ville de Nice.

Mieux relier nord et sud du centre-ville

Autour de cette gare dont le trafic passager va passer de huit millions à onze millions d’ici à 2020, la municipalité a souhaité rendre le secteur plus attractif. Il a été repensé afin de faciliter les accès vers ce pôle multimodal (train et tramway) et mieux relier nord et sud du centre-ville. Après la restructuration et la mise aux normes de la gare et le réaménagement de son parvis, c’est le côté est jouxtant cette infrastructure qui s’urbanise.
Sur une emprise de 6 500 m2, où tout a été quasiment démoli, ce bâtiment comptera 19 000 m2 sur six niveaux. Le rez-de-chaussée et le premier étage ­abriteront 6 000 m2 de boutiques. Les autres niveaux accueilleront 3 000 m2 de bureaux, un hôtel Hilton de cent vingt chambres et une salle de ­fitness de 1 000 m2. « Cette opération mixte comptera aussi une salle de spectacle de 600 places, un format qui manquait à la ville », ajoute Gaël ­Romero, directeur Sud-Est à la Compagnie de Phalsbourg. Autre fois dégradé et pauvre, ce quartier de la gare Thiers connaît ­également une mutation de son habitat
Depuis plusieurs années, dans le cadre du programme national de ­requalification des quartiers anciens dégradés engagé en 2013, la municipalité a fait jouer son droit de préemption pour acheter plusieurs meublés indignes, qu’elle a rénovés et transformés en logements sociaux. Avec des prix inférieurs au quartier résidentiel des Musiciens tout proche, situé au sud, le secteur de la gare ne connaît pas encore d’envolée des prix. Sur l’avenue Thiers, le mètre carré se négocie entre 3 500 et 4 000 euros.


 (Nos sources actualité, le Mondre.fr merci..;)
http://www.lemonde.fr/argent/article/2017/10/14/a-nice-le-projet-iconic-est-sur-les-rails_5200954_1657007.html

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